Produits pour les jardiniers

 

Préparations biodynamiques

 

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Les préparations, un bien commun.

Le développement de l’élaboration collective des préparations biodynamiques par les agriculteurs et les jardiniers amateurs au sein de groupes locaux est une priorité pour le MABD. Il existe aujourd’hui plus de 40 groupes en France (voir carte) qui rapprochent les lieux d’utilisation et de fabrication des préparations ou sein de terroirs comparables et permettent la création d’une « dynamique sociale » entre paysans biodynamistes et jardiniers amateurs. Participer à un groupe d’élaboration permet d’une part de rencontrer et d’apporter son aide aux agriculteurs biodynamistes de sa petite région et d’autre part de développer une relation personnelle et une compréhension propre de ces préparations.

Les préparations biodynamiques ne sont évidemment pas soumises à des brevets. Elles appartiennent à tous et il nous semble essentiel de préserver cette liberté, tout en travaillant constamment à l’amélioration de la qualité par la formation et l’échange d’expériences.

Toutefois, de nombreux agriculteurs ou jardiniers qui démarrent ou souhaitent expérimenter la biodynamie n’ont pas la possibilité de se procurer les préparations via un groupe local. Pour répondre à la demande des personnes préférant simplement acheter ces préparations, le MABD propose des préparations à la vente, avec un modèle économique qui vise simplement à couvrir les frais liés à ce service.

L’utilisation des préparations biodynamiques est relativement simple, nous vous conseillons cependant vivement de participer à une formation/rencontre organisée par le MABD ou par votre association régionale pour bénéficier du savoir-faire d’un jardinier ou agriculteur expérimenté.

 

Les préparations à pulvériser

Le MABD propose trois préparations à pulvériser après dynamisation (brassage dans l’eau) : la bouse de corne, la silice de corne et le compost de bouse

 

La bouse de corne (500)

La bouse de corne est le résultat de la maturation de bouse de vache dans une corne de vache enterrée durant la période hivernale.
La bouse de corne stimule la vie du sol et amplifie la constitution d’une structure grumeleuse favorable à la croissance des plantes. Elle favorise la croissance des racines en profondeur et le développement d’un chevelu racinaire fin et dense. Les cultures deviennent ainsi plus résistantes aux périodes sèches et se lient davantage à leur « terroir », procurant ainsi une forte typicité aux fruits et légumes.
Dans un jardin et pour une surface jusqu’à 2500 m², on utilise une portion de 25 grammes de bouse de corne que l’on brasse dans un volume d’eau de 3 à 10 l en fonction de la surface à soigner.

Époques de pulvérisation

Au jardin, la préparation “bouse de corne” (500) devrait être appliquée au moins deux fois par an, au printemps et à l’automne, lorsque la chaleur et l’humidité du sol sont suffisantes. Dans son propre lieu on peut juger des moments idéals notamment en observant des repères phénologiques (des indications données par la nature elle-même) comme le système racinaire des « mauvaises herbes ». Quand celui-ci développe de façon importante de petites racines blanches, la bouse de corne peut être appliquée. Autre exemple au printemps : à la floraison des pommiers et jusqu’à celle des lilas, on pulvérise la bouse de corne.
La dynamisation et la pulvérisation sont faites en soirée, une météo un peu couverte est idéale. On évite de pulvériser sous la pluie ou si une grosse pluie est prévue immédiatement après l’épandage. Les indications du calendrier biodynamique sont secondaires par rapport aux conditions météorologiques et de sol, cependant une période-racine en lune descendante (période de plantation) est optimale.

Conditions de pulvérisation
La dynamisation dure 1 h et la pulvérisation se fait juste après, en gouttes assez grosses, sur le sol. La pulvérisation sur un sol nu, au moment d’un semis par exemple, est idéale mais un sol couvert de végétaux ou d’un paillage bénéficiera aussi de la pulvérisation de bouse de corne.
Voir aussi le paragraphe consacré à la dynamisation et celui consacré à la pulvérisation.

 

La silice de corne (501)

La silice de corne est le résultat de la maturation de poudre de cristaux de quartz dans une corne de vache enterrée durant la période estivale.

La silice de corne s’adresse plus particulièrement à la partie aérienne des plantes, elle agit en quelque sorte comme un surplus de lumière solaire. Elle favorise la structure des plantes qui deviennent plus résistantes aux maladies, particulièrement aux maladies cryptogamiques comme le mildiou, l’oïdium, la cloque… Elle améliore également la maturation, la conservation des fruits et légumes ainsi que leur qualité aromatique et alimentaire.

Dans un jardin et pour une surface jusqu’à 2500 m², on utilise une portion de 1 gramme de silice de corne que l’on brasse dans un volume d’eau de 3 à 10 l en fonction de la surface à soigner.

Époques de pulvérisation

Pour choisir le moment de pulvérisation, il est important de tenir compte du stade de développement de la culture. La silice de corne est appliquée le plus souvent à la fin du printemps, lorsque la plupart des plantes du jardin ont acquis de la vigueur et sont en pleine croissance. On l’utilise aussi durant l’été et au début de l’automne, quand les fruits se forment et avant les récoltes. De manière générale, il faut éviter de pulvériser sur des plantes trop jeunes ou trop faibles, une application dans ces conditions pouvant entraîner un blocage de la croissance. La silice de corne est particulièrement utile durant et après des périodes pluvieuses ou d’humidité prolongée, mais on s’abstiendra de pulvériser sous la pluie.

La préparation 501 devrait être appliquée le matin de bonne heure, au plus près du lever du soleil.

Conditions de pulvérisation

La dynamisation doit durer 1 h et la pulvérisation se fait juste après, en fin brouillard. Voir aussi le paragraphe consacré à la dynamisation et celui consacré à la pulvérisation.

 

Le compost de bouse

Le compost de bouse est une sorte de compost concentré réalisé avec de la bouse de vache additionnée de poudre de basalte, de coquilles d’œufs et des six préparations biodynamiques du compost. Le compost de bouse apporte au sol les bienfaits des préparations biodynamiques du compost : les éléments nutritifs du sol s’organisent de manière équilibrée et sont rendus mieux assimilables pour les plantes. Le compost de bouse est aussi un excellent accélérateur de la décomposition des matières organiques fraîches dans le sol.

Dans un jardin et pour une surface jusqu’à 2500 m², on utilise une portion de 60 grammes de compost de bouse que l’on brasse dans un volume d’eau de 3 à 10 l en fonction de la surface à soigner.

Époques de pulvérisation

Le compost de bouse peut s’employer plusieurs fois dans l’année, au début du printemps avant l’utilisation de la bouse de corne, en fin d’automne après l’utilisation de la bouse de corne, ou dès que l’on intègre une grande quantité de matière organique fraîche dans le sol (engrais verts, fumier frais ou engrais organiques du commerce).
Une période-racine en lune descendante (période de plantation) est optimale.

Conditions de pulvérisation

La dynamisation doit durer 20 min, une fois brassé le liquide conserve son efficacité durant 72 heures au moins. L’épandage dans un rythme de trois fois consécutives, à intervalles réguliers, donne de bons résultats (un soir, un matin, un soir ; ou encore trois soirs de suite). La pulvérisation se fait en grosses gouttes sur le sol, de la même façon que pour la bouse de corne.
Voir aussi le paragraphe consacré à la dynamisation et celui consacré à la pulvérisation.

 

Ci-dessous une vidéo sur l’utilisation du compost de bouse

La dynamisation des préparations

Pour être efficaces, les préparations biodynamiques doivent être diluées dans l’eau par un brassage avant d’être pulvérisées. Nous formons un tourbillon (vortex) dans un sens puis le brisons vigoureusement (création d’un chaos) et repartons avec un tourbillon dans l’autre sens. Le brassage doit être énergique pour que le vortex soit aussi profond que possible, jusqu’au fond du récipient. Il faut rechercher un rythme actif et musical. La dynamisation des préparations peut être abordée comme un moment de méditation contemplative.

Récipient : les matières plastiques sont évitées pour le récipient de dynamisation. Au jardin, un pot à choucroute en grès ou un grand fait-tout émaillé de 15 à 20 litres sont souvent de bonnes solutions. En tout cas le récipient doit être bien propre et ne jamais avoir contenu de produit chimique. Il doit être plus haut que large, une forme légèrement conique est possible.

Eau : la qualité de l’eau a une importance déterminante, on devrait utiliser de l’eau de pluie conservée dans de bonnes conditions. À défaut d’eau de pluie, on peut utiliser de l’eau limpide d’un cours d’eau ou d’une source non calcaire. Les eaux du réseau contiennent presque toutes du chlore, des nitrates et des pesticides divers. Si l’eau de la ville est la seule disponible, il faut la laisser séjourner dehors dans un récipient ouvert pendant plusieurs jours, en la brassant brièvement de temps à autre. On devra veiller au pH (inférieur à 7) et à la dureté de l’eau (la plus faible possible). Les eaux calcaires ou alcalines ne conviennent pas.

 

La pulvérisation des préparations

Pour la pulvérisation des préparations bouse de corne et compost de bouse, le jardinier peut utiliser une balayette (en fibre naturelle) et un seau (éventuellement en plastique). Si on emploie un pulvérisateur la pression ne doit pas être trop forte.

La silice de corne s’applique à haute pression, comme un fin brouillard dirigé vers le haut pour lui donner la possibilité de retomber sur le feuillage. Le but n’est pas de mouiller le feuillage mais de créer un très fin brouillard au travers duquel la lumière peut pénétrer, il est donc nécessaire d’ajouter régulièrement de la pression dans le pulvérisateur.

Idéalement, le pulvérisateur utilisé pour les préparations biodynamiques devrait être en cuivre, il doit en tout cas être bien propre et ne jamais avoir contenu de produit chimique. Il est préférable de dédier un pulvérisateur à l’emploi des préparations biodynamiques. Il sert  éventuellement aussi aux tisanes et décoctions de plantes mais il ne devrait pas recevoir de produits de traitement à base de cuivre, soufre ou d’huiles essentielles.

 

La conservation des préparations

Les préparations biodynamiques sont des substances « vivantes » et fragiles. Idéalement il faudrait utiliser ces produits dès réception. Il existe des caisses spéciales à double paroi remplies de tourbe pour la conservation des préparations. Un jardinier peut aussi conserver pour quelques semaines chaque préparation dans un bocal de verre enfoui dans la tourbe dans un endroit abrité, à l’écart des pollutions électromagnétiques (une cave par exemple). La préparation ne doit entrer en contact avec la tourbe ni s’assécher ou développer de mauvaises odeurs.
La silice de corne est moins sensible, elle peut se conserver dans un bocal de verre exposé au soleil (rebord de fenêtre exposé à l’est).
Pour réaliser une caisse à préparation reportez-vous à ce document.

 

Les préparations du compost

Un certain degré d’autonomie étant recherché au jardin biodynamique, l’entretien de sa fertilité est basé sur la culture des engrais verts, l’emploi d’extraits fermentés de plantes (ortie, consoude…) et bien sûr sur le compostage des matières organiques, les « déchets », issues du jardin et de la cuisine.

Une pratique spécifique de la biodynamie consiste en l’ajout de six préparations destinées à orienter l’évolution du compost de façon équilibrée. Ces préparations sont élaborées à base de plantes médicinales qui, pour la plupart, subissent un processus fermentaire dans des organes animaux. Le compost ayant reçu les préparations biodynamiques est appelé le compost dynamisé.

Les préparations sont introduites dans les composts dès que ceux-ci sont dressés, le jour même dans l’idéal. Si on utilise un composteur en bac, on peut y introduire les préparations trois ou quatre fois par an.

Les cinq préparations solides réalisées avec l’écorce de chêne, les fleurs de camomille, l’ortie, les fleurs de pissenlit et d’achillée millefeuille, sont disposées dans le compost de la même façon que les cinq chiffres sur un dé. On recherche un intervalle maximal entre chaque préparation, en fonction de la taille de l’andain.  La préparation d’ortie est toujours mise au centre c’est elle qui « organise » le tas de compost et l’action des autres préparations (dont l’ordre importe beaucoup moins). La quantité de chaque préparation utilisée étant minime (environ 1 g pour un tas jusqu’à 5 m³), elles doivent d’abord être enrobées d’une boulette de compost bien évolué et humide ou de terre argileuse. Ces boules sont ensuite introduites dans des trous préparés dans le compost à l’aide d’un bâton. Ces trous sont creusés dans l’andain de compost pour en atteindre quasiment le cœur. Pour finir, on pulvérise sur tout le tas une dose de valériane « dynamisée » (brassée) durant 10 min dans de l’eau tiède.

Il est important de couvrir le récipient de compost avec un couvercle ou le tas de compost avec une bâche respirante, de la paille, du vieux foin… Cette étape est essentielle pour isoler le compost de son environnement et lui permettre de garder une bonne humidité.

Vidéo : comment dynamiser un compost selon la méthode biodynamique en utilisant les préparations biodynamiques du compost, par Gauthier Baudoin, formateur au MABD.

 

Les plantes des préparations du compost

Retrouvez ci-dessous une série de vidéos sur les plantes des préparations biodynamiques : soigner les plantes avec les plantes, par Jean-Michel Florin, formateur au MABD et botaniste.

Introduction aux plantes des préparations biodynamiques.
Le pissenlit
L’ortie
La camomille matricaire
Le chêne
La valériane
L’achillée millefeuille

Pour chaque plante, Jean-Michel Florin évoque son milieu, sa croissance et son génie.

Introduction aux plantes des préparations biodynamiques

Le pissenlit

L’ortie

La camomille matricaire

Le chêne

La valériane

L’achillée millefeuille

Plantes sèches

 

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Le Mouvement de l’Agriculture biodynamique vous propose une sélection de plantes séchées pour réaliser vous-même des tisanes, décoctions ou extraits fermentés.

L’emploi de ces extraits végétaux s’avère efficace pour éloigner les insectes ravageurs, stimuler la vitalité des plantes et renforcer leur résistance face aux maladies, parasites ou accidents climatiques.

Toutes nos plantes sèches sont issues de l’agriculture biologique.

L’emploi de ces plantes est décrit dans la littérature spécialisée, notamment le “Guide pratique de la biodynamie à l’usage des agriculteurs“, “Pratiquer la biodynamie au jardin” ou encore “Purins d’ortie et compagnie“.

  • Achillée millefeuille – Sommité fleurie (Achillea millefolium)
  • Bourdaine – Ecorce (Frangula alnus)
  • Camomille – Fleur (Matricaria recutita)
  • Consoude – Partie aérienne (Symphytum officinalis)
  • Fougère – feuille (Pteridium aquilinum)
  • Ortie – partie aérienne (Urtica Dioïca)
  • Osier – branchages (genre Salix)
  • Pissenlit – fleurs (Taraxacum officinale)
  • Reine-des-près – partie aérienne fleurie (Filipendula ulmaria)
  • Prêle – tiges stériles (Equisetum arvense)
  • Tanaisie – partie aérienne fleurie (Tanacetum vulgare)

Minéraux et badigeon

 

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Les minéraux

 

Algues calcaires lithothamne

Pêchée en mer du Nord, cette algue calcaire peut servir d’amendement pour rehausser le pH du sol mais aussi pour soutenir son activité microbienne (dose 3 kg/m²).
Cependant, cette ressource se renouvelant très lentement, il est préférable d’utiliser d’autres amendements calcaires pour le sol. Cette algue reste en revanche tout à fait indispensable pour ses autres utilisations. Contrairement aux autres amendements calcaires, le lithothamne riche en magnésium et en oligo-éléments, sert aussi d’engrais foliaire, de préventif des maladies cryptogamiques et d’insectifuge (en poudrage 150 à 200 g/100 m²).

 

L’argile bentonite

Cette argile minérale composée de 80% de montmorillonite et d’un mélange d’autres argiles, possède une capacité de gonflement de 20 fois son volume. Elle constitue un excellent amendement pour favoriser la rétention de l’eau dans les sols légers et séchants, sableux ou limoneux (500 g/m²).
Additionnée au compost, elle absorbe les odeurs et forme un humus de très bonne
qualité (3 kg/m³).
L’argile est également intéressante comme fixateur en complément d’un produit de traitement (tisane, décoction, purin de plante…, 100 à 200 g d’argile pour 10 l).
En poudrage ou mouillage sur les feuilles, elle apporte un engrais foliaire et constitue une protection physique contre de nombreux insectes piqueurs des feuilles (voir article dans Biodynamis n°49).

 

L’argile kaolinite

Cette “argile blanche” dispose d’un fort pouvoir couvrant et d’une bonne résistance au lessivage. Elle active les mécanismes de la cicatrisation. On l’utilise ainsi surtout pour réaliser des badigeons des troncs ou des plaies de taille.
Pour confectionner un badigeon voir article dans le Hors-série n°16 “L’arbre” de Biodynamis.

 

Basalte et poudre de roche

Les roches volcaniques, basalte et poudre de roche, apportent de la silice et de nombreux oligo-éléments et facilitent l’absorption par les plantes des éléments nutritifs présents dans le sol. Elles participent à la formation du complexe argilo-humique et stimulent la vie microbienne.

Constituée de phonolithe broyée finement (micronisée), notre poudre de roche est extraite au Kayserstuhl, un ancien volcan proche de Colmar. La particularité de cette lave est de contenir de l’orthose qui est un feldspath potassique. Par cette présence de potasse (K), élément basique en affinité avec l’eau et voisin du Calcium dans le tableau périodique des éléments, cette roche se place sans doute plus du côté des processus terrestres que le basalte. Son emploi doit donc être raisonné dans le cadre d’une agriculture ou d’un jardinage qui a tendance à privilégier le développement végétatif des plantes par l’apport d’engrais soluble dans l’eau, même si ceux-ci sont organiques. Cependant, dans les jardins sur terrain sableux ou limoneux, à tendance asséchante, et qui n’offrent pas un excès de luxuriance aux plantes cultivées, l’utilisation de la poudre de roche est tout à fait justifiée.
– Comme amendement du sol, elle apportera la potasse et les oligo-éléments (Magnésium, Manganèse, Soufre, Fer…) et renforcera l’activité des micro-organismes. Incorporer 250 g/m2 au printemps ou à l’automne chaque année. Son emploi sera plus bénéfique que celui du basalte dans les sols où l’activité biologique reste faible.
– Comme compléments aux composts, 5 à 10 kg/m3, la poudre de roche renforce l’activité des micro-organismes.
– Elle peut aussi s’utiliser en poudrage sur les feuilles contre les parasites et comme engrais foliaire.

Grâce à son « pouvoir tampon » le basalte neutralise aussi bien les sols acides que les sols basiques. Le basalte proposé par le MABD se présente dans une granulométrie beaucoup plus grossière que la poudre de roche. De ce fait son action est plus lente et diffuse. Les quantités employées peuvent donc être un peu supérieures à celle de la poudre de roche. Il ne contient pas de potasse et un peu moins de silice (41 % contre 48 %) mais sa richesse en magnésium est supérieure (8,5 % de MgCO3).
– Comme amendement du sol, il apportera ses nombreux oligo-éléments (Magnésium, Manganèse, Soufre, Fer…), incorporer 300 g/m2 au printemps ou à l’automne pour deux ou trois ans. Il offrira au sol sa dynamique rajeunissante et sa teneur en silice soutiendra la résistance des pantes par le renforcement des “processus cosmiques”. Dans un jardin recevant du compost et les préparations biodynamiques depuis plusieurs années, où l’activité biologique du sol est bien développée, le basalte sera un amendement plus équilibré que la poudre de roche.
– Comme compléments aux composts, 10 à 15 kg/m3, le basalte renforce l’activité des micro-organismes.
– Il peut également s’ajouter en complément des badigeons ou des pralins.
– Il s’utilise dans l’élaboration de la préparation de compost de bouse, à dose de 500 g pour 50 litres de bouse.
– A la plantation en pralinage des racines, mélanger le basalte avec de la bouse de vache et de l’eau de manière à obtenir une bouillie onctueuse. (voir article dans Biodynamis n° 35)

 

Preicobakt – badigeon pour soin des troncs

Le Preicobakt est à produit “prêt à l’emploi” pour réaliser un badigeon de soin des troncs. Il remplace l’ancien chaulage des troncs tout en évitant les problèmes liés à l’utilisation de la chaux, comme par exemple la dessiccation de l’écorce. Le Preicobakt nourrit les tissus de l’écorce et la maintient jeune et souple. Il renforce les cellules et empêche ainsi les dégâts dus au gel et à la chaleur (fissures de l’écorce). Il favorise le développement et l’élasticité de l’écorce, ce qui améliore largement la nutrition des arbres. Il s’utilise également pour régénérer les rosiers et les arbustes d’ornement.
Composition : produit de soin des plantes composé de substances naturelles pures, comme de la silice, des minéraux argileux, des plantes médicinales et des mouillants naturels.
Recommandations d’usage : pour le soin des troncs, on mélange 1 kg du produit avec 2,5 l d’eau pour obtenir une bouillie qu’on laissera gonfler. Puis, on dilue cette bouillie jusqu’à obtention de la quantité et de la consistance souhaitée.
Il s’utilise en premier lieu en automne, après les récoltes, lors d’une journée ensoleillée et sans risque de gel, afin que le badigeon puisse bien adhérer et sécher. Un usage en fin d’hiver est également possible.

Vidéo : comment réaliser et appliquer un badigeon pour le soin des arbres. Par Gauthier Baudoin, formateur au MABD et responsable du pôle préparations.

 

 

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