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Bouse de corne et silice de corne, une complémentarité essentielle

CONSEILS

Une météo contrastée Nord-Sud qui influence les pratiques

La météo du printemps 2025 s’avère très contrastée entre la moitié Nord de la France, plutôt déficitaire en pluviométrie, et la moitié Sud, plus arrosée qu’à l’accoutumé, notamment au Sud-Est.

A la mi-mai, les pratiques biodynamiques sont aussi bien différentes. Là où les vignerons et les autres agriculteurs des régions septentrionales peuvent encore pulvériser la bouse de corne (500) sur des sols réchauffés et humides, leurs collègues méridionaux en sont déjà à l’utilisation de la silice de corne (501) sur des plantes en plein développement.

Pour aller + loin : page préparations biodynamiques à pulvériser

Bouse de corne – ©mabd

La polarité 500 – 501

Insistons sur la complémentarité entre ces deux préparations.
La biodynamie, inspirée par l’œuvre scientifique de Goethe, parle de « polarité 500-501 ». La polarité est en effet l’un des grands principes du vivant soulignés par Goethe. Son travail sur la métamorphose des feuilles des plantes met en avant les processus d’expansion et de contraction/différenciation qui traversent la vie de la plante.

Des processus qui s’équilibrent…

L’emploi de ces deux préparations est donc primordial pour obtenir un végétal bien équilibré entre quantité et qualité de la production. En terme courant, dans notre monde imprégné de matérialisme/mécanisme, la polarité désigne la « qualité qui permet de distinguer les pôles d’un générateur ». (Larousse.fr)

…et des utilisations subtiles


C’est donc entre les deux pôles que quelque chose de nouveau et de puissant se crée, que le courant circule. Les préparations 500 et 501 augmentent les charges de chaque pôle, augmentant ainsi l’intensité du courant de la Vie…

Il n’est donc certainement pas juste de penser qu’un sol déjà très « fertile », riche en matière organique et en vie microbienne, peut se passer de bouse de corne. Celle-ci sera au contraire d’autant plus active pour orienter au mieux l’activité biologique.
De l’autre côté, il est tout aussi injustifié de penser qu’un climat sec et ensoleillé peut agir en lieu et place de la silice de corne. Celle-ci, bien employée au printemps, aidera justement les plantes à faire face à d’éventuels stress hydriques durant l’été. C’est un effet majeur de la silice de corne de début de saison, elle renforce les parois cellulaires et les cuticules, rendant ainsi la plante plus à même de garder l’eau en elle mais aussi plus résistante vis-à-vis des maladies et ravageurs. Une silice de corne plus tardive, placée sur des fruits en train de murir, sera plus active sur leur qualité finale.

Silice de corne – ©JeanDietrich

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