Goethe, le Galilée de la science du vivant

24,00 TTC

De Rudolf Steiner, 321 pages. Traduit par Alain Barbezat.

Ed. Novalis 2002

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De 1882 à 1897, Steiner publie les éditions scientifiques de Goethe, pour lesquelles il écrit les introductions rassemblées dans le présent volume. Il y montre la place qu’occupe Goethe dans l’évolution de la pensée scientifique : de même que Galilée révolutionna la conception du monde de l’inanimé par sa découverte des lois de la mécanique, de même Goethe découvre les lois du monde du vivant. “Goethe est parvenu à des vues fondamentales qui ont pour la science de l’inorganique la même importance qu’ont les lois fondamentales de la mécanique.”, écrit Steiner.

Pour appréhender ce domaine multiforme et mobile du vivant, l’Homme doit redonner vie à sa pensée : il est régi, par exemple en ce qui concerne le monde végétal, par la loi de la métamorphose qui fait apparaître que les diverses parties procèdent d’un même modèle original. On peut suivre ce mode de transformation progressive sur l’illustration de couverture du présent ouvrage. La compréhension du monde du vivant exige une tout autre attitude; Steiner l’appelle un “point de vue”; que celle de l’inanimé. Aborder et lire les réalités de la nature requiert une démarche d’élargissement et de vivification de l’esprit humain.